Sur l’initiative de Mireille Diaz-Florian et Camille de Coster, le Théâtre de l’Épée de bois (Cartoucherie de Vincennes) propose une soirée en hommage à Bernard Baritaud, le dimanche 22 janvier à 20 heures.
N'avions-nous pas, en février 2017, défié le cycle implacable du Temps pour oser intituler la lecture consacrée à Bernard Baritaud : « J'avais vingt ans et j'étais immortel »? Ou alors avions-nous tenté d'affirmer que la littérature obéit à un autre ordre ? Écrire ne relève-t-il pas d'un désir, aussi illusoire soit-il, de prolonger nos vies ?
Bernard Baritaud a fondé le Cercle de réflexion sur les auteurs méconnus (Cram) animé la revue La Corne de Brume, créé la maison d'édition Le Bretteur. Et il a bataillé ferme pour assumer avec passion, un travail de critique, de chercheur, d'éditeur et d'écrivain.
Nous avons souhaité lui rendre hommage en faisant entendre à nouveau dans le Salon du Théâtre de l'Épée de Bois des extraits de ses textes, accompagnés à la harpe par la chanteuse grecque Élisa Vellia. Lui qui fut attaché culturel à Athènes, devrait, installé près de nous avec l'élégante discrétion des fantômes, arborer le sourire complice qui fut le sien.
Mireille Diaz-Florian
Pour toute précision et pour confirmer votre présence, merci de contacter Mireille Diaz-Florian :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
-------------------------------
Dernière publication
Lectures de Mac Orlan n°9 (mars 2022)
Bernard Baritaud est mort le mercredi 12 mai 2021 à Bruxelles, à l’âge de 83 ans. Il présidait la Société des lecteurs de Mac Orlan depuis sa création il y a une dizaine d’années et, jusqu’à ces tout derniers temps où la maladie et les contraintes que l’on sait avait porté un sérieux coup à ses activités, il avait œuvré patiemment pour cet écrivain qu’il affectionnait, à qui il était reconnaissant de l’avoir soutenu lors de ses premiers essais poétiques, et qu’il considérait un peu comme un modèle.
Tous ceux qui ont connu Bernard Baritaud gardent le souvenir d’un homme d’une culture aussi modeste que solide, d’une élégance et d’une politesse volontairement anachroniques et d’une attention toujours respectueuse aux autres.
La Société des lecteurs de Mac Orlan se devait de rendre hommage à celui qui fut son principal animateur. Le lecteur trouvera ici des hommages, des études, des documents qui, au-delà du domaine purement macorlanien, dessinent le portrait d’un homme de lettres à part entière, critique avisé, mémorialiste attachant et poète authentique.
Ce volume de 160 pages, édité par la Société des lecteurs de Mac Orlan et offert à ses adhérents, est actuellement disponible. Il comporte également un choix de lettres de et à Pierre Mac Orlan et diverses contributions critiques. Vous pouvez vous le procurer par courriel ou courrier postal à l'association.
160 p., 18 €.